57 )  Le dilemme de Dieu entre Sa Justice et Son Amour (écrit pour aider mes bien-aimés "frères" … musulmans).

 

Par la volonté de Dieu, Jésus a été fait pour nous Sagesse, Justice, Sanctification et Rédemption - 1 Corinthiens 1-30.

Quiconque s'abaisse sera élevé - Luc 14-11

 

Mais quelqu’un pourra se poser la question : Dieu dans son immense miséricorde peut-il aller à l’opposé de sa Justice ?

Non, sa Justice doit obligatoirement être satisfaite.

Oui Dieu peut manifester sa miséricorde au coupable repentant, si et seulement si sa Justice est satisfaite…

Dans son immense amour et son immense sagesse, quelle solution Dieu a-t-Il trouvé à ce dilemme qui semble insoluble même au plus brillant des sages ?

De tout temps, Sa Solution a été : le sacrifice du substitut innocent, (l’Aïd Musulman par exemple) ; car sans effusion de sang il ne peut y avoir de pardonHébreux 9-22 Et presque tout, d'après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a pas de pardon.

Ainsi, le coupable repentant devra trouver un substitut innocent qui acceptera de payer à sa place le prix de la rançon, le poids de ses péchés.

Adam a gouté avec joie? mais aussi amèrement au pardon de Dieu? lorsque Dieu l’a revêtu de la peau d’un innocent pour cacher sa nudité, ceci a montré à l’homme pour la première fois la valeur que Dieu accordait au substitut innocent et volontaire. Mais l’homme devait obligatoirement se revêtir en continu de cette peau pour demeurer sous la grâce du pardon de Dieu.

Abraham a été l’un des premiers à le comprendre et à offrir des sacrifices expiatoires en préfiguration de la manifestation de…, mais là son imagination était dépassée pour espérer pouvoir rencontrer un jour un homme aussi parfait et aimant qui accepterait de payer à sa place le prix de son rachat. Abraham cherchait donc toujours dans son troupeau le plus bel animal à offrir à Dieu, il prenait soin de poser sa main sur la tête de l’animal qu’il égorgeait et ressentait ainsi toute la souffrance, l’angoisse de l’animal face à la mort qui arrivait petit à petit, car c’était pensait-il ce que lui aurait dû subir comme châtiment de son péché.

Et à la demande de sacrifier son fils, il avait vu comment miraculeusement Dieu avait pourvu. Il savait lui l’homme qui avait foi en son Dieu si Grand et si Parfait qu’Il pourvoirait aussi pour son salut, mais imaginait-il Abraham, que la douleur subie à la demande du don de son fils, serait vécue si intensément par le substitut donné par Dieu, pour le pécheur qu’il reconnaissait être au plus profond de lui-même.

 

Non on ne se moque pas de Dieu, qui est tout à la fois Miséricordieux et Amour et Saint et Juste. Aucun trait de ses attributs ne peut être effacé… C’est un feu dévorant devant qui le pécheur coupable ne peut subsister… L’innocent, s’il existait, qui accepterait de payer pour le pécheur coupable serait immédiatement frappé par la Colère de Dieu qu’une humanité pécheresse méprise quotidiennement. La justice de Dieu patiente encore, car son bras qui voulait frapper cette humanité rebelle, qui le méprise en face, a été retenu par la vue de l’Agneau innocent qui s’est présenté à Lui comme substitut.

Comment l’homme pécheur par nature, car souillé dès sa plus tendre enfance par hérédité, pouvait-il engendrer un homme pur et qui plus est, un homme qui pourrait se garder de toute séduction du péché et ne pas y succomber tout au long de sa vie, pour prétendre pouvoir être la victime expiatoire pour les autres.

Le chien engendre le chien, le porc qui aime à se vautrer dans la boue engendre le porc, l’homme si peu vertueux par nature engendre de même le pécheur qui est incapable de se changer lui-même, même avec la meilleure volonté du monde…

 

Il fallait donc non seulement, que cet homme soit issu d’une autre lignée que celle d’Adam, tout en ayant les caractéristiques similaires à la lignée d’Adam, hormis le péché initial. Il fallait qu’il naisse pur, exempt de tout péché et qu’il puisse démontrer une soumission parfaite à la volonté de Dieu, bien qu’ayant été soumis et tenté en toute choses comme ses semblables, sans tomber donc une seule fois dans le péché. La tentation, la mise à l’épreuve n’est pas à être considérée comme le péché. Le cas contraire, un seul péché commis, lui aurait supprimé d’office la possibilité d’être le substitut qui paierait pour les coupables repentant qui reconnaitraient en lui leur messie et sauveur.

Il fallait donc aussi et surtout que cet homme accepte de payer de son plein gré pour cette première lignée souillée et perdue par sa désobéissance. Si le salaire du péché et de la désobéissance était la mort et la séparation d’avec Dieu, selon la justice divine, il fallait donc que cet homme accepte de plein gré la sentence divine et surtout sans murmure aucun, et qu’il accepte de mourir à la place du coupable. Un seul cri aurait pu signifier aux yeux de Dieu : « Tu es injuste oh Dieu de me faire subir un tel châtiment ». Et ce cri, s’il l’avait poussé, l’aurait disqualifié. Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il ne devait point ouvrir la bouche. (Esaïe 53)

Cet homme aurait dû donc avoir une naissance particulière, il aurait dû être marqué d’un sceau, il aurait dû être enseigné dans les voies de Dieu dès sa plus tendre enfance, soumis parfaitement à ses parents pieux qui bientôt aurait reconnu en lui une grâce particulière les dépassant en tout point…

Un tel homme a-t-il été remarqué par sa naissance particulière, quelques écrits ont-ils fait état d’une telle marque initiale de pureté et de soumission pour un enfant en particulier ? (Genèse 3 – 15 ; Esaïe 7-14 et 9 – 5 ; Evangile de Luc 1 et 2 …)

 

Mais il fallait aussi, que cet homme brise les liens du péché dans lequel l’homme était enfermé dès sa plus tendre enfance.

Sinon à quoi cela servirait-il de laver le porc après son bain de boue, puisque par nature il y retournerait à la première occasion.

Ah, qui pouvait briser ces liens héréditaires ? Se peut-il que cela soit possible ? Qui pouvait nous délivrer de ce corps de mort, car vendu au péché qui nous enveloppe si facilement. Il fallait que cet homme puisse nous communiquer sa nature pour remplacer la nôtre vouée à l’échec. Il fallait que cet homme puisse nous communiquer sa force, son esprit vainqueur dans la lutte contre les séductions quotidiennes du péché.

 

Il fallait aussi que ce sacrifice une fois sondé et pesé par le Souverain Maître de tout l’univers puisse être agréé, accepté. Allait-il passer avec succès l’épreuve du jugement de Dieu d’abord pour lui et ensuite pour nous.

 

Il fallait alors que cet homme puisse nous présenter à Dieu : saint et sans tache comme lui. Il fallait donc non seulement qu’il nous lave de toutes les souillures du péché (mensonges, impudicité, impureté, idolâtrie, querelles, jalousies, animosités, meurtres, vols, …) ; mais qu’il puisse nous revêtir de son esprit de force, d’amour, de sagesse, de maîtrise de soi, de joie, de paix, de patience, de bonté, de bonne disposition, de  fidélité, de douceur, de prévenance,… pour nous permettre aussi de vaincre dans notre lutte quotidienne contre le péché et de manière plus positive de nous permettre d’honorer en toute demande et en tout temps la volonté de Dieu.

Car oui, sans la sainteté, nul ne pourra voir Dieu. Sans être lavé, purifié de tout péché, et revêtu d’un vêtement entièrement blanc comme symbole d’une vie, d’un cœur et une âme entièrement sainte, irrépréhensible, nul ne pourrait paraître en la présence du Dieu saint par nature. Il faut que l’homme puisse revêtir cette nature sainte pour paraitre dans la présence du Créateur de toutes choses.

Ce but, cet objectif grandiose, il fallait que cet homme puisse en faire sa vocation, sa destinée : « Naître pour sauver l’homme perdu dans l’océan de son péché. »

 

Voici donc ci-joint la démonstration de la réalisation de cet objectif suprême par le seul homme particulier qui ait été donné d’en haut pour accomplir cette mission grandiose.

 

Voici le sommaire de cette magnifique démonstration au Chapitre 58 :

 

  1. La sainteté parfaite de cet homme est impossible à constater, parce que ni nous, ni aucun de ceux qui ont vécu avec lui n'avons pu lire assez profondément dans son cœur, pour savoir si les choses s'y sont réellement passées conformément à l'ordre absolu du bien. Les adversaires de cet homme citent même certaines paroles et certains actes dans la vie de cet homme, dont ils prétendent inférer que lui aussi n'était pas exempt de péché.
  2. A supposer que la sainteté parfaite de cet homme pût être constatée par quelque moyen, on nous objecte qu'un état si sublime serait quelque chose de surhumain, et que cet homme parfait ne serait plus un vrai homme.
  3. Une sainteté pareille, spécifiquement différente de la nôtre, fût-elle réelle, nous serait inutile, car elle ne pourrait plus nous servir de modèle, puisqu'elle serait à une hauteur inaccessible à notre faiblesse.


En face de ces objections, l’objectif de cette démonstration sera de rechercher :

 

  1.  Si la sainteté parfaite de cet homme ne peut pas être encore aujourd'hui positivement constatée.
  2.  Si toute parfaite qu'elle est, elle n'en reste pas moins une sainteté humaine.
  3.  Si, comme telle, elle n'est pas accessible encore à chacun d'entre nous.


Avez-vous reconnu cet Homme hors du commun ?

Actes 4-11 Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l'angle. 12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.

 

Jean 1-1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.  2 Elle était au commencement avec Dieu. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. 4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. 5 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.

6 Il y eut un homme envoyé de Dieu: son nom était Jean. 7 Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. 8 Il n'était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.

9 Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. 10 Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connue. 11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. 12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, 13 lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.

14 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. 15 Jean lui a rendu témoignage, et s'est écrié: C'est celui dont j'ai dit: Celui qui vient après moi m'a précédé, car il était avant moi. 16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce; 17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. 18 Personne n'a jamais vu Dieu;  le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l'a fait connaître.


Cet homme peut-il être dessiné, par le crayon de l’artiste le plus talentueux ? Les mots humains sont tous bien faibles pour le décrire. Seule La Parole inspirée de Dieu donnée aux prophètes bibliques a pu le décrire dans sa beauté, beauté insondable pour l’homme non régénéré par l’Esprit Saint.