Annexe 12 : Le Messie d'Israël : Jésus-Christ Crucifié, Jésus-Christ Vainqueur; découvert par Moïse...

 

 

Christ Crucifié, Christ Triomphant

 

2 visions pour 2 hommes :

 

Moïse, Josué

 

 Avec 2 missions différentes

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Préambule

 

Une expérience personnelle

Après ma conversion et mon baptême en août 1978, un grand amour est né dans mon cœur pour le peuple juif. Dès lors j'eus le vif désir d'embrasser le 1er juif croyant que je rencontrerais. L'occasion m'en fût donnée par notre Seigneur, en Avignon lors d'une campagne d'évangélisation  en août 1980. Témoignant de ma foi sur la place publique, j'y rencontrai un homme qui en réaction à mon témoignage commença à me sonder, à me scruter profondément. Son attitude me mit très vite mal à l'aise. Je lui posai alors la question : "Et vous que pensez-vous ?" Sa réponse fût brève : "Je suis juif". Après m'être assuré de sa foi au Dieu de ses Pères, je lui demandé la permission de l'embrasser. Combien son étonnement fût grand et cela eut pour effet bénéfique de détendre la situation des deux côtés. C'était un juif français qui habitait aujourd'hui Jérusalem.

Nous avons alors engagé une discussion passionnée sur le Messie et le Psaume 22-2 (Matthieu 27-46) fût cité : "Eli, Eli, lama sabachtani?" que nous autres chrétiens traduisons par : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" Il fût très surpris par ce mot "abandonné". Lui-même me déclare respecter Jésus comme ayant été un saint homme et il ne comprend pas son "abandon" par Dieu. Je lui demande alors comment il comprend et traduit cette phrase. Sa réponse m'interpelle alors. "Sabachtani" vient d'un mot (séné en hébreu) qui désigne une plante, un buisson épineux du désert, tellement enchevêtré qu'il est impossible de le décortiquer sans se blesser. Si quelque chose était pris à l'intérieur, il serait impossible de l'en faire sortir. Ce qui occasionne sa traduction : "embuissonné". Je lui expose alors la raison de la traduction "abandonné": car recouvert de nos péchés. Nous sommes alors mutuellement saisis par notre découverte de ce que Jésus a dû subir.

La croix

Jésus aurait donc été comme embuissonné dans le péché qui l'environnait de toute part, dans son âme, dans son esprit. Même son corps (sa tête) était à ce moment entouré d'épines. Une seule chose semble avoir surmonté Christ physiquement : une couronne d'épines. C'est aussi le symbole de la seule chose qui l'a terrassé: notre péché. Christ a pris en son corps (sur lui) la malédiction qui était tombé sur la terre suite au péché d'Adam. Genèse 3-18 "Le sol te produira des épines et des ronces". Christ embuissonné n'avait plus de force. Il a été terrassé par le péché; sans force à ce moment là, comme nous, lorsque nous péchons.

Un autre passage biblique nous décrit cette situation d'une manière étrangement similaire.

Genèse 22-13 Abraham vit un bélier retenu dans un buisson par les cornes.

Ce qui empêchait le bélier de partir, ce qui le maîtrisait par les cornes (les cornes étant la source de sa force - Daniel 8-3à7) c'était un…

buisson.                                       

Le Messie prisonnier d'un buisson d’épines, un instrument de torture similaire à la…

Croix                           

                         

Une œuvre éternelle qui est parue dans le visible une seule fois avec ... Jésus.

 

L'œuvre de Christ : la croix, est en dehors du temps. Elle a été manifestée ici-bas il y a deux mille ans, mais elle est éternelle dans le monde spirituel.

 

L'offrande du corps de Christ à la crucifixion a démontré dans le visible,

 

l'Esprit Eternel d'Amour et de Sacrifice qui habite le Fils de Dieu : Jésus-Christ

 

Matthieu 27-27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. 28 Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate. 29 Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs!... 35 Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. 36 Puis ils s'assirent, et le gardèrent.37 Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.

Jean 19 -31 Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, -car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, -les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât.32 Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. 33 S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; 34  mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. 35 Celui qui l'a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous croyiez aussi. 36 Ces choses sont arrivées, afin que l'Ecriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera brisé. 37 Et ailleurs l'Ecriture dit encore: Ils verront celui qu'ils ont percé.

Apocalypse 13-8 "Et tous les habitants de la terre adoreront la bête, ceux dont le nom n'a pas été écrit dans le livre de vie de l'Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde".

Hébreux 9-14 "Le sang de Christ qui par un Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant".

1 Pierre 1-19 "Vous avez été rachetés par le  sang de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde et manifesté à la fin des temps".

Hébreux 9-25 Ce n'est pas pour s'offrir lui-même plusieurs fois qu'il est entré dans le sanctuaire céleste, comme est obligé de le faire le souverain sacrificateur qui entre chaque année dans le sanctuaire avec du sang étranger; autrement, il aurait fallu qu'il eût souffert (ce moment de sacrifice d'expiation) plusieurs fois depuis la création du monde, tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru (paru dans le visible, le temporel) une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice.

Point n'était besoin au Fils de Dieu de s'offrir plusieurs fois, il est habité par l’Esprit de sacrifice et de service, car le Fils de Dieu, Jésus-Christ n'a pas été oui et non, mais c'est oui qui a été en Lui... C'est pourquoi l'Amen par Lui est prononcé aussi par nous à la gloire de Dieu. (2 Corinthiens 1-19,20)

Que comprendre derrière ces vérités? Jésus a fait une œuvre parfaite, excellente, suffisante, éternelle... Il a dit "tout est accompli". Que pouvons-nous donc faire de plus sinon croire en Celui que Dieu nous a envoyé (Jean 6-28,29). Son œuvre est si belle que les bras nous tombent. Nous ne ferons quelque chose d'utile pour Dieu que si notre œuvre est dépouillée de toute gloire personnelle, et elle le sera réellement si nous avons une claire vision de l'Œuvre de Jésus.

Question :

Christ était-il d’abord motivé dans sa mort par son Amour pour nous sauver ou bien pour d’abord défendre l’Honneur et la Grandeur incommensurable de Père, proclamer la Sainteté et satisfaire pleinement la Justice de Dieu ? pour Lui, Dieu a tant aimé qu’Il a donné…, tout provient d’abord de l’immensité de ses Attributs, de sa Nature merveilleuse.

 

Voyons maintenant 2 exemples d'hommes qui ont vu l'œuvre de Christ avant d'accomplir leur mission. Cette vision les a totalement transformés.

 

1 Moïse

 Le contexte

Moïse a un jour réalisé la souffrance de son peuple en allant le visiter et il a voulu aider les siens dans leurs tristes conditions. Moïse pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main - Actes 7-25. Moïse était-il prêt à cette période de sa vie - il avait 40 ans - était-il prêt à accomplir  l'œuvre que Dieu lui avait préparée ? Non, il lui fallait attendre bien des années encore - 40 ans. Le jour viendrait (à 80 ans) où il n'aurait plus confiance en lui-même. Moïse dit à Dieu : "Qui suis-je pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël" - Exode 3-11.

L'esclavage

L'épreuve insupportable, incompréhensible subie par tout un peuple - Exode 2-23,24. L'esclavage est long, au début c'est la révolte parmi Israël, certainement la résistance à Pharaon. L'homme sans la grâce de Dieu se révolte toujours contre l'oppression. Mais Pharaon brise par la force cette révolte, cet esprit rebelle. Et puis enfin, les cris de colère du peuple d'Israël vont devenir des cris de lamentations, de détresse, des cris comme des prières, des appels au secours vers Dieu. L'épreuve purifiera leur cœur. Alors Dieu voit, Il entend et Il agit.

Psaume 103-6,7 L'Eternel fait justice, Il fait droit à tous les opprimés. Il a manifesté ses voies à Moïse, ses œuvres aux enfants d'Israël.

Psaume 102-18,22 Il est attentif à la prière du misérable, Il ne dédaigne pas sa prière... Il regarde du lieu élevé de sa sainteté; du haut des cieux l'Eternel regarde sur la terre, pour écouter les gémissements des captifs, pour délivrer ceux qui vont périr...

L'œuvre de Dieu est d'abord invisible mais bien réelle dans le domaine spirituel.

Le buisson ardent

Exode 3-2 L'ange de l'Eternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d'un buisson (en hébreu - buisson: Séné - buisson à épines - Sinaï provient de la même racine que Séné, signifiant ainsi peut-être montagne de souffrance).

La réponse de Dieu à l'esclavage de son peuple sera cette vision de Moïse. Je me suis longtemps demandé la signification de cette vision. Beaucoup, juifs et chrétiens, se sont posé cette question.

Le peuple de Dieu crie à Dieu, il veut être entendu et délivré de l'esclavage, mais Dieu ne peut répondre que si le péché du peuple est expié. Alors seulement Dieu peut agir et s'investir: Et Il va porter le péché de son peuple.

Esaïe 53-8 Le messie est frappé pour le péché de son peuple.

Esaïe 53-10 Le messie a livré sa vie en sacrifice pour le péché.

L'amour que Moïse a pour son peuple et son désir de les voir sortir de l'esclavage est une souffrance, un feu qui dévore son cœur. Ce feu n'est pas encore contrôlé par son Dieu lorsqu’il a 40 ans, et cela aura comme conséquence de l'éloigner de ses frères car ce feu le porte à la violence.

Moïse voit un ange dans un buisson tout en feu et le buisson ne se consume pas, il rencontre à cet endroit, sur cette montagne de Sinaï, un buisson habité par Quelqu'un qui est aussi éprit, mais pas consumé par son feu. En fait ce n’est pas le buisson qui brûle mais cette Personne qui l'habite. L'ange de l'Eternel, Christ environné du péché de son peuple expie leurs fautes. De même ce n’est pas la croix qui est importante mais l’Esprit de sacrifice du Messie qu’Il faut reconnaître. Les souffrances extérieures ne doivent pas nous masquer le plus important, sa motivation, son feu intérieur.

La détermination d’Esther qui a dit « si je dois périr, je périrai » nous dévoile son feu intérieur. Esther 4-16

Le buisson ne se consume pas car la dimension de l'œuvre de Christ est éternelle, elle ne passera point car elle est la conséquence de son feu intérieur, de l’Esprit qui l’animait. Il est devenu pour tous ceux qui croient en son Nom, l'Auteur d'un salut éternel. Il transporte tous ceux qui le suivent dans une dimension éternelle, la connaissance de Dieu, en les baptisant d’Esprit Saint et de Feu.

 

1 Jean 1-7 Le sang de Jésus son Fils nous purifie  (en permanence - d'après l'original) de tout péché.

Mais pour tous ceux qui le rejette comme leur sauveur : Matthieu. 3-12 Il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point.

 

L'outil de Dieu

Exode 3-4 Dieu appela Moïse du milieu du buisson et dit : Moïse ! Moïse !

Dieu agit dans le domaine spirituel avant tout, son œuvre est parfaite. Il faut maintenant qu'Il la manifeste dans le domaine du visible. Pour cela, Il a besoin d'un homme. Il le trouve en Moïse, qui a été pétri, façonné par Dieu. Dieu dépend de l'homme pour manifester son œuvre. Moïse ne comprend pas la signification de cette vision, mais nous, comprenons-la, car elle est la base de l'œuvre future de Moïse. Dieu nous dévoile ainsi son Cœur prêt à s'investir toujours entièrement pour répondre à nos prières.

 

Tout est accompli : Même si c'est 1490 ans avant la croix, lors de l'esclavage en Egypte.

Exode 3-5 Dieu dit : N'approche pas d'ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.

L'œuvre de Christ est parfaite, accomplie. Le péché est expié, les ténèbres n'ont plus le droit d'accuser le peuple de Dieu, ou plutôt, rien n'empêche Dieu de venir délivrer son peuple. Il n'y a plus de ténèbres dans cet endroit, cette terre est sanctifiée. Il n'y a plus d'opposition. (Même si Moïse rencontrera de l'opposition ténébreuse en Egypte, cette opposition n'aura aucune force pour s'opposer à Dieu, à Moïse. Elle sera sur un terrain où elle n'a aucun droit. Elle devra donc être chassée comme usurpatrice.)

Exode 3-7 Dieu dit : J'ai vu la souffrance de mon peuple, j'ai entendu leurs cris ... car je connais ses douleurs.

Christ connaît ses douleurs car Il a lui-même souffert avec ce peuple pour porter ses péchés.

 

Le plan de Dieu et Son Oeuvre : Exode 3-8

  1. Je suis descendu pour le délivrer de l'esclavage : ce sera l'œuvre de Moïse.
  2. Et pour le faire monter dans un bon et vaste pays : ce sera l'œuvre de Josué.

 

Exode 3-10 Maintenant va ... tu feras sortir d'Egypte mon peuple, les enfants d'Israël.

 

Conclusion : concernant l'œuvre de Moïse

Nous pouvons affirmer que toute l'œuvre de Moïse (la loi qui nous a été transmise par Moïse) est fondée sur la vision de la croix, l'œuvre de Christ.

Si le peuple juif voulait bien comprendre le message du buisson ardent, il connaîtrait toute l'œuvre d'amour que son Messie a faite à son égard.

Réalisons combien Dieu s'investit pour répondre à nos prières et cessons de pleurer devant Lui, sans foi. Pesons nos paroles dans la prière. Notre Dieu s'investit entièrement. Laissons-nous baptiser dans le Saint Esprit et son Feu et nous investirons alors aussi notre être tout entier dans son service, à sa suite, après avoir bien réalisé Son Œuvre.

 

Josué devra aussi voir l'œuvre de Christ avant d'entrer avec le peuple en Canaan et conquérir le pays.

 

Réflexions

Nous espérons et nous soupirons après une délivrance spirituelle : un réveil. Quand viendra-t-il ? Comment se manifestera-t-il?

Nous avons une réponse dans Exode aux chapitres 2 et 3.

L'oppression que subit un peuple ne justifie pas la nécessité de la délivrance. Surtout lorsque ce peuple se défend lui-même en commettant des péchés horribles aux yeux de Dieu : révolte, haine, querelles, divisions, orgueil, meurtres... Voilà quel était l'état de nombreux cœurs parmi le peuple hébreu sous l'esclavage égyptien et quels étaient les fruits qu'ils portaient.

L'épreuve, la maladie ne justifie pas la nécessité d'une délivrance immédiate.

Jacques 1-2,3,4 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposées, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.

La réponse de Dieu à l'oppression, sera-t-elle un homme ? L'appel qu'a reçu Moïse dès sa naissance (Moïse qui était beau aux yeux de Dieu: Actes 7-20) sera-t-il suffisant pour apporter la délivrance? L'appel justifiera-t-il tous les moyens? Loin de là, Moïse sera plutôt un instrument qui ralentira l'œuvre de Dieu au départ. Moïse pensait que ses frères comprendraient son appel. L'appel de Dieu ne doit pas nous enorgueillir mais d'abord nous amener à réfléchir ; il nous faut connaître Christ et Son Oeuvre. L'appel de Dieu a un but précis, en l'occurrence ici, la délivrance du peuple et non la reconnaissance d'un homme que l'on suivra parce qu'il vient comme un libérateur.

 

Non, Moïse  devra d'abord être vidé de lui-même (brisé) et rempli de la Grandeur de Dieu, de Christ.

De même, lorsque le peuple de Dieu sera vidé de sa force, Dieu agira.

Daniel 12-1 Il y aura à la fin des temps: "une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu depuis que les nations existent jusqu'à cette époque."

Daniel 12-7b "toutes ces choses (ces temps de détresse) finiront quand la force du peuple saint sera entièrement brisé."

Alors viendra le réveil, le salut des temps de la fin. Quand je suis faible, c'est alors que je suis fort, car mon Dieu se lève. Le peuple élèvera vers Dieu des mains pures, un cœur lavé d'une mauvaise conscience, et Dieu agréera leurs prières.

 

2 Josué  (Josué 5-13 à 15)

Le contexte

Un peuple est sorti d'Egypte, mais 40 ans plus tard voici la génération suivante qui est prête à entrer dans le pays promis. Cette nouvelle génération  a vu des miracles au désert. Elle vient d'être bouleversée par le passage du Jourdain qui s'est réalisé de manière miraculeuse, comme celui de la mer rouge. Elle connaît la loi de Dieu et marche dans la crainte de Dieu (Jérémie 2-2,3). Elle connaît sa mission: prendre possession du pays de la promesse. Elle se laisse entièrement circoncire sans murmurer, comme malheureusement ce ne fut pas le cas pour la femme de Moïse : Séphora (Exode 4-25). Tout ce peuple craint Dieu  et soupire, prie intérieurement : "Comment prendrons-nous possession du pays, un pays habité par des géants, avec des villes fortifiées". Mais leur crainte de Dieu est plus forte dans leur cœur que la crainte des hommes. Même les cananéens sont saisis de crainte  (Josué 5-1) à l'aspect des enfants d'Israël. Josué aussi est dans la prière et un matin, il se lève et s'approche de Jéricho pour examiner la ville.

 

Les conditions sont rassemblées pour l'action de Dieu

Là aussi (comme en Exode 2-23,24) Dieu voit son peuple marchant humblement avec lui, alors Il s'investit totalement et agit, d'abord dans l'invisible, dans les lieux célestes, dans le domaine spirituel contre les esprits méchants dans les lieux célestes, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les autorités, contre les dominations (Ephésiens 6-12).

Josué 5-13 Voici un homme se tenait devant Josué, son épée nue dans la main.

Cet homme n'est autre que Christ, en effet Josué se prosterne devant lui. Un ange n'aurait jamais accepté cela (Apo. 19-10). Josué 6-2 nous révèle que c'est l'Eternel qui parle à Josué. L"Ange" vient de livrer bataille, son épée est dégainée. Josué demande : Es-tu des nôtres ou de nos ennemis? La réponse est étonnante : non, ni pour toi, ni pour eux, sous-entendu: je serai avec vous si vous obéissez à Dieu.

Josué 5-14 L'homme répondit : Non, mais je suis le chef de l'armée de l'Eternel, j'arrive maintenant. Comme dans Daniel 10-12 à 14, c'est seulement après le combat spirituel que l'ange peut venir (maintenant).

Josué 5-15 Josué demande à son Seigneur : Qu'as-tu à me dire ?

+La réponse est simple mais Josué devra toujours s'en rappeler. "Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est saint. Ce qui signifie que la victoire est acquise, qu'il n'y plus de ténèbres sur ce chemin, dans ce domaine spirituel. Dieu a entendu son peuple et Il a agi. Plus rien ne pourra résister à son peuple s'il demeure fidèle dans l'obéissance.

Deutéronome 33-27 Devant toi, Il a chassé l'ennemi et Il a dit : Extermine.

 

L'épée nue dans la main

Pourquoi une épée ?

Parce que c'est l'arme de la victoire. L'épée est l'emblème de la Parole de Dieu (Ephésiens 6-17, Hébreux 4-12, Apocalypse 2-12). La Parole de Dieu est la Vérité et c'est par la foi en cette Parole que nous sommes victorieux. Cette Parole proclame la victoire de Christ, l'œuvre de la croix. L'épée est dégainée car nous devons constamment méditer la parole de Dieu, l'écouter, la recevoir, nous en nourrir les pensées, la proclamer, nous y conformer ...  (Josué 1-8, Ps 1-2, Ps 119-97).

 

Le plan de Bataille

Marcher autour de la ville en ordre de bataille et sans rien dire, en écoutant la sonnerie des trompettes retentissantes qui précédaient l'Arche de l'alliance. Dans ce combat, on ne devait pas discuter mais simplement obéir et écouter, sans rien dire, les trompettes retentissantes qui proclamaient la gloire de Dieu. Elles étaient les voix de la Parole de Dieu dans l'Arche, les témoins de la victoire dans les lieux célestes. Elles devaient dire quelque-chose comme : "Gloire à Dieu, cette terre est une terre sainte, elle appartient à notre Dieu qui a vaincu." La victoire est dans la proclamation avec foi. La confession de la Parole de Dieu.

Dieu a fait des promesses à son peuple? Comment son peuple s'emparera-t-il des bienfaits de Dieu?

Hébreux 6-12 Conservez jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui par la foi et la persévérance héritent des promesses.

 

Conclusion

Ces 2 hommes : Moïse et Josué ont vu  de grands miracles. Dieu confirmait grandement sa Parole. Pourquoi ? Parce que ces 2 hommes ont vu l'œuvre spirituelle de leur Dieu et ils y ont cru.

Prenons le temps pour considérer l'œuvre de Christ, la méditer, la contempler et dépouillons nous des œuvres de la chair, même de celles semblants le plus légitime car elles resteront toujours œuvres mortes en comparaison de celles réalisée par Christ qui était habité par une motivation et un esprit éternel, et servons le Dieu vivant à la suite de Christ, par amour et En Son Nom seulement.

 

Jude 25  

A Dieu seul, notre Sauveur,

par Jésus-Christ Notre Seigneur,

soient gloire, majesté, force et puissance,

dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles !

Amen !

 

Votre frère, en notre Bien-aimé Seigneur Jésus-Christ

D.C. serviteur inutile.

 

 

 

2. Voici L’Homme parfait :  L’Homme fort et puissant dans les combats - L’Homme crucifié et qui n’ouvre pas la bouche dans son offrande parfaite à Dieu.

Voici l’Anthropos (l’homme) a dit Pilate. Jean 19-5

 

JESUS

"Tu es digne

de prendre  le livre, et d’en ouvrir les sceaux;

car tu as été immolé,

et tu as  racheté pour Dieu

par ton sang

des hommes de toute tribu, de toute  langue, de tout peuple, et de toute nation";

tu as fait d’eux

un royaume

et des sacrificateurs

pour notre Dieu,

et ils régneront sur la terre.

 

(Apocalypse 5-9/10)

 

 

                     

 Il n'a pas ouvert la bouche pour crier de souffrance. Esaïe 53-7

Voici une grande vérité que Les Saintes Ecritures soulignent 2 fois dans le même verset,

parce que c'était La Juste Punition venant ... de DIEU, afin d'obtenir le salut pour Nous Tous.

Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche,

Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie,

A une brebis muette devant ceux qui la tondent;

Il n'a point ouvert la bouche.

 

 

"La substitution, contre laquelle on a élevé tant d'objections, ne présente plus rien qui puisse offusquer le sens moral. Assurément un seul pouvait sans injustice souffrir pour tous, si sa souffrance était non une compensation de la leur, mais une révélation présentée à tous de ce que tous auraient mérité de souffrir et de ce que souffriront réellement ceux que ne ramènera pas à Dieu, repentants et croyants, le spectacle de cette expiation... 

Adhérer à la mort de Christ pour le péché, c'est mourir au péché, c'est-à-dire rompre radicalement avec lui. 

C'est là le contrecoup profond que le croyant reçoit du coup dont Christ a été frappé pour lui."       (Frédéric GODET)

 

Ésaïe 53

10 Il a plu à l'Eternel de le briser par la souffrance...

Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché,

Il verra une postérité et prolongera ses jours;

Et l'œuvre de l'Eternel prospérera entre ses mains.

11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards;

Par sa connaissance

mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes,

Et il se chargera de leurs iniquités.

12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands;

Il partagera le butin avec les puissants,

Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort,

Et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs,

Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes,

Et qu'il a intercédé pour les coupables.

 

En vertu de la solidarité de l'espèce humaine un seul (Adam) a péché et a transmis à ses descendants les gènes de la désobéissance. Le pécheur a engendré des pécheurs.

Un seul juste (Jésus : Le Second Adam) justifiera tous ceux qui croiront à son sacrifice expiatoire.

Si Dieu m'a fait naitre pêcheur par héritage d'Adam, Dieu me fait aussi don de la justification par la foi, par Sa Grâce seule à travers l’œuvre accomplie par Jésus Christ sur la croix de Golgotha. 

2 Corinthiens 5-14 Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ;  15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

 

J’emprunte les textes suivants à Frédéric GODET, de son Etude sur « les Anges » :

 

Satan était un vassal révolté ; Dieu a donné son domaine (la terre) à l'homme. Mais celui-ci a été appelé à en faire lui-même la conquête ; et il doit remplir cette mission, non par la supériorité de la force, mais par celle de l'obéissance.

Nous comprenons, à ce point de vue, l'empressement avec lequel Satan a travaillé dès la première heure à détourner l'homme de la soumission et à l'entraîner dans sa révolte. Quoi de plus intéressant pour un rebelle que de faire faire volte-face à l'armée mise sur pied pour le réduire, et de la conduire au combat contre celui-là même qui l'avait levée contre lui !

Mais que peuvent les ruses, les victoires mêmes de Satan contre les plans de la souveraine sagesse divine ? La défection de l'humanité, ce chef-d'œuvre de l'habilité diabolique, a fait ressortir d'une manière plus éclatante la beauté du plan de Dieu.

Par le fait du péché de l'homme, Satan est demeuré, sans doute, le maître de cette terre ; il a même gagné un agent de plus. Celui qui devait lui enlever son empire, est devenu son allié, son esclave ; et quelles flétrissures n'a-t-il pas infligées à son malheureux captif ? De quelles pesantes chaînes ne l'a-t-il pas chargé ?

L'idolâtrie avec ses honteuses pratiques, la guerre avec ses sanglantes horreurs, la mort avec ses inexprimables angoisses, le péché surtout avec ses turpitudes et ses remords, voilà les monuments du pouvoir de Satan sur l'humanité, les trophées de sa victoire sur notre terre.

Que fait Dieu ? Ecrase-t-il dans sa fureur son adversaire et le nôtre ? Ce ne serait pas l'avoir vaincu. Pour vaincre, dans une lutte comme celle-ci, il faut confondre, et confondre c'est se montrer non le plus fort, mais le meilleur.

Voyez-vous cet humble enfant couché dans une crèche ? Voilà le champion nouveau que Dieu se choisit et avec lequel il marche au-devant du prince de ce monde.

Satan, créature, avait aspiré à l'autonomie et à la gloire d'un Dieu ; Dieu détache de lui-même un être mystérieux, un autre lui-même, qui, se dépouillant volontairement de l'état divin, se réduit à la dépendance et à l'infirmité de la créature.

L'archange s'était fait Dieu ; le Fils de Dieu devient homme ; le Verbe se fait chair.

Sous la forme de la vie humaine la plus humble, il réalise cette soumission absolue à Dieu à laquelle s'étaient refusés et l'archange et le premier homme. Satan sent cette fois dans l'humanité un point qui résiste ; il accourt. Il comprend que son pouvoir est menacé.

Comme il l'avait emporté autrefois en Eden, dans le jardin de l'abondance, il espère vaincre Jésus maintenant au désert, au moyen de la privation.

Mais son calcul est déjoué ; il a rencontré son vainqueur. Jésus demeure ferme, malgré toutes ses suggestions et ses offres ; il persiste à s'en rapporter uniquement à Dieu ; à Dieu, pour la conservation de son existence physique ; à Dieu, pour les moyens d'établir son règne ici- bas ; à Dieu, pour l'heure où il devra faire ses miracles.

Toute la suite de son ministère n'est que la confirmation de cette dépendance sans réserve dont il a ainsi fait vœu au désert. Et après qu'il a consommé son œuvre expiatoire et réparatrice, il est couronné et installé comme le nouveau souverain de la terre.

C'est le vrai changement de dynastie ici-bas ; le monde passe à un autre maître.

Jean 12- 31 Maintenant a lieu le jugement de ce monde; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. 32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.

Satan est destitué ; et sa souveraineté transmise à Jésus-Christ. Jésus la transmet à son tour à l'humanité, sa famille au nom de laquelle il a lutté, obéi, vaincu.

Une telle transmission est possible ; car en vertu de la solidarité de l'espèce, qui est le caractère de l'humanité et qui la distingue des anges, l'humanité peut être sauvée tout entière en un. Un tel mode de salut ne serait pas applicable aux anges déchus ; car ils ne sont que des individus, sans existence collective.

Hébreux 2-14 Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable, 15 et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. 16 Car assurément ce n'est pas à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité d'Abraham. 17 En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple; 18 car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés.

A propos de la création et l’existence des Anges :

Observons le rapport de l'individu à l'espèce dans les trois ordres d'êtres vivants que nous présente la nature, et nous verrons si ce rapport ne nous conduit pas à supposer l'ordre supérieur dont nous parlons.

Dans le monde végétal, ce qui existe proprement, c'est l'espèce, l'espèce seule ; l'individu n'en est que la représentation ; rien au-delà, rien au-dessus. Placez une rose dans le milieu propre à son développement, elle n'y sera pas autre chose que ce qu'aurait, été tout autre rose placée dans les mêmes conditions.

La langue applique aux individus, dans le monde des plantes, le terme d'exemplaires. C'est qu'ils sont à l'espèce, ce que les exemplaires d'une photographie sont au cliché qu'ils reproduisent identiquement. Il n'y a réellement qu'une rose, le genre rose, qui vit et renaît sans cesse dans les apparitions passagères dans lesquelles nous le contemplons.

La plante est semblable à un héritage indivisible où chaque ayant-part vit uniquement sur la masse et pour la masse. Dans le monde des plantes, l'individu n'existe pas comme tel ; l'espèce seule est.

Chez l'animal, l'espèce est encore l'essentiel ; mais l'individu est déjà quelque chose à côté et au-dessus d'elle. L'individualité commence à poindre.

Cependant l'animal est dominé par l'instinct. Or, qu'est-ce que l'instinct, sinon le pouvoir de l'espèce dans l'individu ? Soumis à cette loi irréfléchie et irrésistible, l'individu est incapable de tirer une détermination de son propre fonds, de prendre une résolution qui soit véritablement la sienne.

De là l'absence de responsabilité ; de là aussi le manque de progrès. Le lion d'aujourd'hui fait exactement ce qu'ont fait ses ancêtres, ce que feront ses descendants les plus reculés. A moins que l'homme ne lui tende la main par le dressage, l'animal tourne et retourne sans cesse dans le cercle que lui trace l'instinct.

L'individu vit, mais comme un captif de l'espèce. Son geôlier lui permet bien de faire quelques pas à sa fantaisie dans le préau de la prison, jamais d'en franchir la muraille.

Le passage de l'animal à l'homme est marqué par un renversement complet du rapport de l'individu à l'espèce. Celle-ci existe encore chez l'homme, sans doute. Nous parlons, non sans raison, d'une espèce humaine.

Chaque homme doit l'existence à des parents ; et c'est là le trait qui constitue l'espèce. Chez l'homme, aussi bien que chez l'animal, l'espèce est le fond primordial, obscur, mystérieux, sur lequel se détache chaque existence individuelle.

Mais, et voici en quoi consiste le renversement du rapport, la loi de l'instinct, tout en exerçant sur l'homme sa puissance, ne le domine point fatalement. L'instinct est son premier maître, mais nullement son éternel tyran.

L'homme peut lutter contre les appétits naturels ; il peut même, à l'aide de la conscience et de la réflexion, surmonter la sollicitation des désirs et les immoler sur l'autel de l'obligation morale. Le captif peut forcer la porte du préau et sortir de sa prison.

Et, puisqu'il le peut, il le doit. L'individu ne devient vraiment homme que dans la mesure où il exerce cette glorieuse prérogative. S'il néglige d'en faire usage, il reste au niveau de l'animal et finit même par le dépasser en brutalité. Il tombe pour son châtiment au-dessous de ces instincts naturels qu'il aurait dû dompter.

De cette faculté de s'affranchir résulte chez l'homme celle de progresser. L'instinct, berceau et sauvegarde temporaire de l'individu, n'est que le point de départ de son développement. Dès qu'il a rompu cette barrière par un acte de volonté réfléchie, l'homme voit s'ouvrir devant lui la carrière de tous les perfectionnements individuels et sociaux.

L'espèce existe donc encore dans l'humanité ; mais l'individu n'est pas absolument subjugué par son étreinte. La noble mission de l'homme est d'arriver à être lui, en subordonnant librement les instincts aveugles de sa nature à l'obligation morale.

L'homme n'est ni un exemplaire, ni uniquement un individu ; c'est une personne.

Du rapprochement de ces trois formes d'existence qu'offre à nos yeux la nature terrestre, ressort avec évidence une loi qui paraît être celle de la création : c'est la prépondérance croissante de l'individu relativement à l'espèce.

Au premier degré, l'individu n'est pas ; au second, il est, mais à l'état d'esclave ; au troisième, il apparaît libre et maître de ce qui constitue en lui la vie de l'espèce.

N'existerait-il point un quatrième état, un ordre d'êtres supérieur même au troisième et complétant tout le système ?

Dans toute série mathématique, on peut, connaissant trois termes, calculer avec certitude le quatrième. Les deux termes moyens connus permettent de déduire du premier extrême connu le second encore inconnu.

L'animal et l'homme ne seraient-ils pas dans le système de la vie ces deux termes moyens par lesquels la pensée peut s'élever de l'idée de la plante, le premier extrême, à celle du second, encore inconnu, l'ange ?

Nous avons constaté ici-bas trois formes d'existence : l'espèce sans l'individu, l'individu assujetti à l'espèce, l'espèce domptée par l'individu ; il reste une quatrième forme possible, complément et antipode de la première : l'individu sans l'espèce.

Cette formule un peu étrange indique, si l'on y pense bien, un mode d'existence extrêmement simple et beaucoup moins compliqué que le nôtre : un ordre d'êtres chez lequel, l'espèce n'existant pas, chaque individu doit son existence, non à des parents semblables à lui, mais immédiatement à la volonté créatrice.

Ne serait-ce point-là l'ange, dont l'existence compléterait ainsi le système de la création ? Le monde d'existence que nous venons de décrire est précisément celui que l'Ecriture sainte attribue à ces êtres mystérieux qu'elle désigne de ce nom.

Tandis qu'en parlant de nous elle emploie fréquemment l'expression de fils d 'homme, elle appelle les anges fils de Dieu, jamais fils d'ange. Pourquoi, sinon parce qu'ils sont arrivés à l'existence par voie de création directe, non de procréation ?

Dans la déclaration la plus explicite que nous trouvions dans l'Ecriture sur la nature des anges, Jésus établit un rapprochement remarquable entre les anges et les fidèles glorifiés :

Les enfants de ce siècle, dit-il, épousent des femmes, et les femmes des maris ; mais ceux qui seront jugés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne se marieront point et ne seront point donnés en mariage ; car aussi ils ne pourront plus mourir, vu qu'ils seront semblables aux anges et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. (Luc 20-34 à 36)

Cette déclaration renferme quatre données remarquables sur la nature des anges :

1. Ces êtres ont un corps, puisque le corps des ressuscités doit être semblable au leur.

2. Ce corps ne doit point l'existence à un procédé de filiation, mais à une création immédiate, puisque son origine est semblable à celle du corps dont les fidèles seront revêtus par le fait de leur résurrection. Aussi dans l'existence à venir les fidèles glorifiés seront-ils, aussi bien que les anges, dignes de porter le nom de fils de Dieu ; ils (les fidèles) seront fils de Dieu, en tant que fils de la résurrection.

3. Les relations conjugales n'existeront pas plus chez les hommes glorifiés qu'elles n'existent chez les anges.

4. Cet affranchissement des relations conjugales correspondra dans ces deux ordres d'êtres à l'exemption de la mort. Ce contenu si net de la déclaration du Seigneur concorde aussi exactement que possible avec le résultat auquel nous a conduits l'observation des êtres vivants que nous présente la nature. 

Pour peu donc que nos inductions soient fondées et que Jésus ait parlé en homme qui connaît le sujet sur lequel il se prononce nous pouvons considérer la question de la réalité et de la nature des anges comme résolue et les envisager comme des êtres qui doivent chacun son existence à Dieu seul ; qui ont un corps d'une nature supérieure à notre corps actuel ; chez lesquels, enfin, n'existent ni la distinction des sexes, ni la déperdition de la vie qui aboutit à la mort .

 

 

Christ dans votre coeur - Soyez enracinés, fondés et connaissez Son Amour - La Plénitude de Dieu

Éphésiens 3-14 Je fléchis les genoux devant le Père, 15 duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, 

16 afin qu'Il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, 

17 en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi; afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour

18 vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est :

  • la largeur               (Son Amour englobe tous les hommes),
  • la longueur            (Pour tous les hommes de tous les temps),
  • la profondeur        (Quel que soit leurs péchés, aussi sombres et aussi bas tombés soient-ils) et
  • la hauteur              (Pour les emmener au plus haut point, l’Adoption par Le Père Céleste)

19 et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu.

20 Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, 

21 à Lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen!

 

 

Qu’est-ce qui est inébranlable aux yeux du Père céleste ?

L’obéissance de Son Fils Jésus

 

La Foi de Dieu ne provient, n’est supportée, que par L’Œuvre de Son Fils

Il a plu au Père de voir jusqu’où son Fils Bien aimé irait pour manifester toute la grandeur de l’Amour de Dieu, 

Il a plu à Dieu de le briser par la souffrance (Esaïe 53-10), il fallait ouvrir avec l’ongle la tête de la tourterelle offerte, il fallait déchiqueter par les épines du péché l’Agneau enfermé dans le « séné », ce buisson d’épines qui ne se consumait point afin que tous voient le feu d’Amour qui lui par contre consumait le Cœur du Fils. 

Le trésor enfermé dans le Fils a été manifesté pleinement par les Mains de Père. Oui Dieu a fait voir à Moïse la Croix, l’Œuvre de Son Fils, cet Endroit Saint, cette Réalité Merveilleuse. Dans une parfaite harmonie entre Le Père et Le Fils les deux ont manifesté toute la grandeur de Leur Amour.

Par l’Esprit Eternel, Christ a offert un sacrifice qui soutient toute La Foi de Père. Si Père a créé le monde c’est uniquement par la foi au Cœur de Son Fils. Oui Père a proclamé par le Fils et tout est venu à l’existence car La Parole Puissante avait une vision objet de Sa Foi, le Cœur obéissant de Son Fils Jésus.

Combien plus le Sang de Christ, qui, par l’Esprit Eternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que Vous serviez le Dieu vivant ! Par une seule offrande, Jésus a amené à la perfection pour toujours Ceux qui sont sanctifiés.Hébreux 9-14 et 10-14

 

Sur quel mystère reposera le Royaume de Dieu ?

Jésus-Christ avec toutes choses réunies en Lui. 

 

Ephésiens 1

9 Dieu nous a fait connaître le mystère de sa volonté,

selon le bienveillant dessein qu'il avait formé en lui-même,

10 pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis,

de réunir toutes choses en Christ,

celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.

 

(Voir Chapitres 42 et 59)