Annexe 13 – La date de la venue du Messie selon Daniel 9-25                                    Ecrit le 10/06/2019

                                                                                                             

Quelqu’un dira trop rapidement : « Jésus lui‐même n’a jamais fixé aucune date pour son retour. »

 

Cependant, La PAROLE de DIEU en Daniel 9-25, faite chair en la personne de JESUS, annonce une date très précise pour le Retour en Gloire du Seigneur, Le Messie d’Israël :

 

Daniel 9-25 Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines (version L. Segond)

Daniel 9-25 Tu sauras donc, et tu entendras, que depuis la sortie de la parole [portant] qu'on [s'en] retourne, et qu'on rebâtisse Jérusalem, jusqu'au CHRIST le Conducteur, il y a sept semaines (version D. Martin)

Daniel 9-25 Et sache, et comprends : Depuis la sortie de la parole pour rétablir et rebâtir Jérusalem, jusqu'au Messie, le prince, il y a sept semaines (version J.N. Darby)

Daniel 9-25 Know therefore and understand, that from the going forth of the commandment to restore and to build Jerusalem unto the Messiah the Prince shall be seven weeks (King James version)

Daniel 9-25 Know therefore and discern, that from the going forth of the commandment to restore and to build Jerusalem to the Anointed One, the prince, shall be seven weeks (World English Bible version)

Daniel 9-25 …depuis la sortie de la parole pour faire retourner et bâtir Ieroushalaîm (version A. Chouraqui)

 

Faire retourner ou revenir Jérusalem sous l'autorité d'Israël, puis rebâtir.

 

Ainsi, après le  retour sous l’autorité d’Israël en 1967 de la totalité de Jérusalem, l’autorité compétente israélienne, a un jour donné son accord et annoncé le début de la reconstruction de la Vieille Ville de Jérusalem.

A partir de ce jour mémorable, après 7 semaines d’année, Le Messie d’Israël se manifestera par Sa Venue Glorieuse.

Que sont sept semaines du Temps de Dieu à la Fin des Temps : 7 x 7 x 360 jours = 17640 jours

Ou7 x 7 x 365.2563 jours = 17897.56 jours

 

 

  1. Quand a eu lieu ce jour mémorable de la décision de reconstruction de la vieille Jérusalem ?

            Voici ci-dessous les dates trouvées sur Internet avec leurs références dans les chapitres du livre.

 

D’après les dates du Grand signe on en déduit

  • Les dates possibles pour L’Enlèvement (1 : +720 ou +820 jours), puis
  • Les dates possibles de La Venue en Gloire du Messie (2 : +2520 ou +2595 jours) puis
  • Les dates possibles de La Parole donnée pour la reconstruction de la Vieille Ville de Jérusalem (3 : -17640 ou -17897 jours).

Voir explication détaillée des calculs ci-après.

 

  1. Quand aura lieu La Venue en Gloire du Messie pour Israël ?
  1. Si le 8 Juillet 1977 date de l’ Approbation par la réunion du conseil municipal de Jérusalem du programme d'urbanisme complet élaboré par le comité d'urbanisme local

Est le jour de la décision de reconstruction de la vieille Jérusalem, quand viendra donc le Messie attendu par le Peuple Juif ? Sa parole est sans équivoque :

A partir de ce jour mémorable, après 7 semaines d’année, Le Messie d’Israël se manifesterait par Sa Venue Glorieuse.

Si 7 semaines du Temps de Dieu à la Fin des Temps : 7 x 7 x 360 jours = 17640 jours

Le Messie d’Israël viendrait donc en Gloire le : 8 Juillet 1977 + 17640 jours => 24 Octobre 2025

Ou

Si 7 semaines du Temps de Dieu à la Fin des Temps : 7 x 7 x 365.2563 jours = 17897.56 jours

Le Messie d’Israël viendrait donc en Gloire le : 8 Juillet 1977 + 17897.5 jours => 8 Juillet 2026

 

  1. Si le 30 juillet 1980, l’adoption de la loi de Jérusalem au Parlement israélien, la Knesset,

Est aussi le jour de la décision de reconstruction de la vieille Jérusalem, quand viendra donc le Messie attendu par le Peuple Juif ? Sa parole est sans équivoque :

A partir de ce jour mémorable, après 7 semaines d’année, Le Messie d’Israël se manifesterait par Sa Venue Glorieuse.

Si 7 semaines du Temps de Dieu à la Fin des Temps : 7 x 7 x 360 jours = 17640 jours

Le Messie d’Israël viendrait donc en Gloire le : 30 Juillet 1980 + 17640 jours => 15 Novembre 2028

Ou

Si 7 semaines du Temps de Dieu à la Fin des Temps : 7 x 7 x 365.2563 jours = 17897.56 jours

Le Messie d’Israël viendrait donc en Gloire le : 30 Juillet 1980 + 17897.5 jours => 30 Juillet 2029

 

  1. Quand aura lieu La Venue de Jésus sur les nuées pour l’Enlèvement de Son Eglise ?

Si le 24 Octobre 2025 est le jour La Venue en Gloire du Messie pour Israël,  

Jésus viendra donc enlever Son Epouse l’Eglise le : 24 Octobre 2025 – 2 x 1260 = 2520 jours => 30 Nov 2018

Ou

Si le 8 Juillet 2026 est le jour La Venue en Gloire du Messie pour Israël,  

Jésus viendra donc enlever Son Epouse l’Eglise le : 8 Juillet 2026 – 2 x 1260 = 2520 jours => 14 Aout 2019

                                                                                 ou    8 Juillet 2026 –1260-1290 = 2550 jours => 15 Juillet 2019

                                                                                 ou    8 Juillet 2026 –1260-1335 = 2595 jours => 31 Mai 2019

Ou

Si le 15 Novembre 2028 est le jour La Venue en Gloire du Messie pour Israël,  

Jésus viendra donc enlever Son Epouse l’Eglise le : 15 Nov. 2028 – 2x1260 = 2520 jours => 22 Décembre 2021

Ou

Si le 30 Juillet 2029 est le jour La Venue en Gloire du Messie pour Israël,  

Jésus viendra donc enlever Son Epouse l’Eglise le : 30 Juillet 2029 – 2 x 1260 = 2520 jours => 5 Septembre 2022

                                                                                ou   30 Juillet 2026 –1260-1290 = 2550 jours => 6 Aout 2022

                                                                                ou   30 Juillet 2026 –1260-1335 = 2595 jours => 22 Juin 2022

 

  1. Quelles autres dates possibles pour la Parole autorisant la Reconstruction ?

Tant que nous ne trouverons pas le document officiel permettant le début des travaux de reconstruction de la Vielle Ville de Jérusalem, émanant de l’autorité compétente, nous ne pourrons pas nous prononcer avec exactitude.

Cependant, comme le Calendrier de Dieu est basé avec certitude sur Le Grand Signe manifesté dans le ciel par Dieu seul, l’une des dates suivantes peut très certainement être la date de ce document d’approbation pour lancer la reconstruction :

21/10/1977, 24/10/1977, 29/01/1978, 01/02/1978, 21/04/1978, 24/04/1978, 30/07/1978, 02/08/1978

Dates calculées avec 49 x 365.25 jours Dates calculées avec 49 x 360 jours

(Les 2 dates soulignées sont les plus plausibles)

 

Nous sommes très intéressé par la présentation d’un tel document.

 

 

  1. Recherches sur Internet

Etonnement, cette date ne semble pas aisée à mettre en évidence, même par des personnalités très en relation avec la question de la reconstruction de la vieille ville. Cette date de l’autorisation de reconstruction est La Date donnée par Le Seigneur à Son Peuple d’Israël pour La Venue de Son Messie.  Est-ce en relation avec l’état d’esprit actuel du Peuple d’Israël ? OUI je le pense; tant que les frères de Joseph ne se sont pas repentis du mal commis vis-à-vis de leur jeune frère, préféré de leur père Jacob, Joseph ne s’est pas révélé à eux.

Zacharie 12-9 En ce jour-là, Je m'efforcerai de détruire toutes les nations Qui viendront contre Jérusalem.

10 Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers Moi, Celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur Lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur Lui comme on pleure sur un premier-né. 

 

5-1 Recherche sur Google des mots : old Jerusalem construction december 1970 

  • En recherchant sur internet : « old Jerusalem construction december 1970 », on trouve :

https://placesjournal.org/article/lewis-mumford-on-the-plan-for-jerusalem/?cn-reloaded=1

livre : Mémorandum sur le plan de Jérusalem de Alona NITZAN-SHIFTAN

  • En recherchant : « 1970 » après avoir fait un Ctrl F sur le document, on trouve :

 

Note 1 - The unilateral unification of Jerusalem by the Israelis followed the Six-Day War of June 1967. For a detailed history of the events described in this essay, see my book, Seizing Jerusalem: The Architectures of Unilateral Unification (Minneapolis: University of Minnesota Press, 2017). For a detailed history of the controversial 1968 Master Plan and the 1970 meeting of the Jerusalem Committee, see especially Chapters 4 and 5. 

 

Référence est faite au livre : Seizing Jerusalem: The Architectures of Unilateral Unification - Chapters 4 and 5. Un livre de Alona Nitzan-shiftan – Architecte/Professeur en Israël.

 

Concernant la date à laquelle l’autorité compétente de Jérusalem a pris la décision de la reconstruction de la vieille ville de Jérusalem reconquise en 1967, on peut résumer les réponses que donne ce livre :

 

Voici un RESUME du LIVRE Seizing Jerusalem de Alona Nitzan-shiftan, concernant notre préoccupation:

 

La difficulté architecturale résumée : La planification de reconstruction de Jérusalem a été affectée par une discipline architecturale et une politique en constante évolution après 1967.

  • En 1967, Jérusalem fut «introduite tardivement dans le vingtième siècle, après avoir dormi pendant quelques centaines d'années». (Magazine : Conception Architecturale)
  • «Jérusalem attendait son vingtième siècle, sa forme israélienne. »(Philip Johnson)

 

Un Comité pour Jérusalem a été créé en 1969 pour superviser l’unification israélienne de Jérusalem.

De même un sous-comité à l’urbanisme a été créé et s’est réuni la première fois en décembre 1970

                                                                                    pour examiner la planification urbaine de Jérusalem.

 

  1. Avant la création du Comité de Jérusalem et du sous-comité de l'urbanisme

En temps voulu, le Maire de Jérusalem - Mr Teddy KOLLEK a engagé certains de ses joueurs dans son système de planification municipale. Yaakov DASH, le talentueux chef de la Division de la planification du Ministère, avait travaillé avec Henri KENDALL sur le dernier plan directeur britannique pour Jérusalem et était dévoué à ses idées. Eliezer BRUTZKUS, responsable de la planification en Israël, faisait partie de l'équipe du plan directeur moderniste israélien le plus respectueuse de l'environnement de 1951.

Le 21 juin 1967, BRUTZKUS et DASH déclarèrent leur ambition de préparer le "schéma directeur" pour Jérusalem et exposèrent leur coalition souhaitée pour la tâche la plus importante consistant à façonner la vieille ville ...

Armés de leur vision concrète et de leurs documents de conception, DASH et BRUTZKUS étaient déterminés à prendre le contrôle de la planification du bassin historique. L'histoire prouve leur grand succès. Finalement, leur plan visionnaire a permis au ministère de l'Intérieur de contrôler l'un des outils les plus puissants pour façonner Jérusalem: le "schéma directeur" pour la Vieille Ville et Ses Environs, connu sous le nom de "ayin mem 9", un document juridique contraignant dirigeant la forme du bassin sacré.

L’équipe a travaillé à plein temps sur le «schéma directeur» de la fin de 1968 jusqu’à ce qu’il soit soumis au Sous-Comité en décembre 1970. Il faudra encore six ans avant que le programme soit approuvé par le Gouvernement National.

 

  1. Le Comité pour Jérusalem :

Dès le départ, le Comité pour Jérusalem était un acte politique. Il s’agissait d’une initiative internationale du Maire KOLLEK, qui a tenté de transcender les limites de son pouvoir politique en invitant, à l’été de 1969, 70 personnalités du monde entier  pour superviser l’unification israélienne de Jérusalem. Dans le but de commenter et de conseiller sur l'avenir de la ville, sans aucun pouvoir politique officiel. KOLLEK a assuré à ces hommes et femmes que « le problème n’est pas le nôtre, en tant que résidents de la ville ; cela appartient, en un sens, au monde entier, à tous ces gens qui sont Jérusalémites dans leurs cœurs et leurs esprits. » KOLLEK a heureusement rapporté qu’un seul invité avait refusé de rejoindre le comité tant que Jérusalem-Est était occupée.

KOLLEK : « Cette ville doit vivre indépendamment de la politique », a-t-il insisté. «Ce que nous voulons, ce sont des avis compétents sur l'urbanisme».

La séance plénière inaugurale du Comité pour Jérusalem, convoquée le 30 juin 1969, était bien représentée par les architectes et artistes visuels aux côtés de nombreux lauréats du prix Nobel et dignitaires des arts, des lettres et de la religion.

KOLLEK a souligné les avantages de sa politique culturelle lorsqu’il rapportait au ministre des Affaires Etrangères, Golda MEIR, sur les discussions prévues sur les « projets que nous planifions pour la ville »

KOLLEK (23 Juin 1969): Il me semble que le simple fait que de telles personnalités aient accepté de participer à ce type de Comité et soient même disposées à se rendre à Jérusalem, surtout de nos jours, alors qu’à l’ONU et en particulier à l’UNESCO, elles craignent de notre droit d’agir en ville – est extrêmement important.

Golda MEIR (en réponse le 1er Juillet 1969) a demandé en retour de « faire connaître les discussions de la conférence et ses résultats constructifs », parce que ces discussions prestigieuses « qui se sont déroulées dans le Grand Jérusalem… fournissent une réponse définitive » aux défis auxquels Israël était confronté « loin de New York ».

 

  1. Le sous-comité à l’urbanisme :

Les attentes de la réunion du sous-comité de décembre 1970 étaient grandes.

Convoqué 18 mois après le rassemblement initial du Comité pour Jérusalem de KOLLEK, la réunion de décembre 1970 du sous-comité à l’urbanisme était un événement assez inhabituel. Le maire KOLLEK a convaincu les 5 principaux organismes de planification israéliens de soumettre volontairement leur

  • Plan directeur coordonné pour Jérusalem de 1968 et ses 3 compléments :
    • Plans de la vieille Ville et ses environs
    • Plans relatifs à la CBD de Jérusalem-Ouest (Central Business District : quartier central des affaires)
    • Plans aux transports (utile dès 1985)

      à l’examen approfondi de la part des 31 examinateurs étrangers du sous-comité, originaires de 9 pays.

Par la suite, les 31 examinateurs étrangers du sous-comité ont fait savoir à KOLLEK à quel point ils étaient « impressionnés » par « la volonté de votre personnel de présenter le plan avec franchise et ouvertement, et de soumettre leurs réflexions intellectuelles à l’assaut d’étrangers ».

Le samedi 19 décembre 1970, ces 31 membres se réunirent à Jérusalem pendant 3 jours (19-20-21/12/1970) pour :

Planifier l’esprit et le caractère de Jérusalem.

Les résolutions adoptées alors par le sous-comité en décembre 1970 étaient d’une grande portée, fournissant un modèle de planification urbaine :

Ce plan a mis en valeur les principes d’ordre physique, un ensemble de directives de planification si fermes qu’elles généreront directement le plan d’une grande ville au fur et à mesure de son évolution et aussi bien ancré dans des questions fonctionnelle, sociales, économiques, émotionnelles et symboliques qu’un accord entre elles pourrait être progressivement acquis.

 

  1. Sont ressortis de ces premières réunions :
  • Plan directeur coordonné pour Jérusalem de 1968, soumis et approuvé par le sous-comité en décembre 1970, et ses 3 compléments :
    • Plans de la vieille Ville  => Un schéma directeur a été déposé pour consultation publique le 24/12/1970 et la Commission de Planification du District a ratifié le plan en date du 31/03/1977.
    • Plans des environs de la vieille Ville => lignes directrices pour l'aménagement paysager de Jérusalem
    • Plans relatifs à la CBD de Jérusalem-Ouest (Central Business District : quartier central des affaires) => il faudra encore 6 ans avant que le système soit approuvé par le gouvernement national.
    • Plans aux transports (utile dès 1985)

 

  1. CONCLUSION :

Concernant la Vieille Ville de Jérusalem, un agrément est ressorti de ces 3 jours de réunion en date du 19-20-21/12/1970 de la part du Sous-Comité, un schéma directeur a été déposé pour consultation publique le 24/12/1970  et (Ce qui suit est mis en italique car aucun document en notre possession ne le prouve) la Commission de Planification du District a ratifié le plan en date du 31/03/1977.

Enfin la reconstruction de la Vieille Ville de Jérusalem a pu être engagée officiellement, et dès le vendredi 1er avril 1977, les autorités compétentes de la ville étaient en mesure de lancer les travaux.

 

  1. Notes :
  • L’Etat d’Israël a officiellement approuvé, le 5 Mai 1977, la conception de Safdie concernant Le Mur Occidental.
  • Des élections législatives ont eu lieu en Israël le 17 mai 1977 pour élire la neuvième Knesset. Pour la première fois dans l'histoire politique israélienne, la droite, dirigée par le Likoud, a remporté plusieurs sièges, mettant ainsi fin à près de 30 ans de règne de l'Alignement de gauche et de son prédécesseur, Mapai.
  • Lorsque le président égyptien Anwar Sadat s'est rendu à Jérusalem le 20 novembre 1977, un nouveau chapitre des négociations arabo-israéliennes a été ouvert.

 

  • le 30 juillet 1980, Geula Cohen du Likoud – le parti de droite qui a mis fin en 1977 au régime socialiste en Israël - a réussi à faire adopter la loi de Jérusalem au Parlement israélien, la Knesset. Cette loi fondamentale, telle qu’elle est définie, déclare que Jérusalem « une et indivisible » ("réunifiée"), est la capitale d’Israël.

Psaume 122-3 Jérusalem, tu es bâtie comme une ville dont les parties sont liées ensemble.

Sous occupation jordanienne de 1948 à 1967, la conquête de Jérusalem-Est (environ 6 Km², à comparer à Jérusalem-Ouest : environ 40 Km²) dès le 7 juin 1967 , au cours de la Guerre des Six Jours a permis aux Israéliens de considérer que la ville était de facto réunifiée. En juin 1967, la Knesset avait déjà voté une loi relative à la nouvelle surface de Jérusalem et à la nouvelle compétence donnée à la municipalité de gérer l'ensemble de Jérusalem.

La Loi de Jérusalem traite également :

    • du lieu des institutions israéliennes dans la ville de Jérusalem ;
    • des lieux saints de la ville et des droits des membres de toutes les religions ;
    • du développement de la ville.

Cette décision est condamnée par les Résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité des Nations unies qui affirment que :

« l'adoption de la "loi fondamentale" par Israël constitue une violation du droit international et n'affecte pas la maintien en application de la Convention de Genève (...) dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis juin 1967, y compris Jérusalem »

 

  1. la Commission de Planification du District a ratifié le plan en date du 31 mars 1977.

Ce qui suit fait suite à un échange personnel de mail avec Mike TURNER :

Comme le mentionne Alona NITZAN-SHIFTAN dans son livre Mémorandum sur le plan de Jérusalem:

«Je suis également reconnaissant à Michael Turner, architecte, éducateur et fonctionnaire extraordinaire qui a partagé avec moi ses précieuses informations sur Mumford et le Comité de Jérusalem. »

Ceci est mis en italique car aucun document en notre possession ne le prouve encore:

La Commission de Planification du District a ratifié le plan en date du 31/03/1977.

Note D.C. : Enfin la reconstruction de la Vieille Ville de Jérusalem a pu être engagée officiellement, et dès le vendredi 1er avril 1977, les autorités compétentes de la ville étaient en mesure de lancer les travaux.

 

Le Plan directeur de la vieille ville (TPS 13538): de la planification professionnelle à l'exécution politique

http://www.ir-amim.org.il/sites/default/files/Old%20City%20Master%20Plan.pdf

Le 19 décembre 2012, le plan n ° 13538 «Conditions de délivrance de permis de construire dans la vieille ville de Jérusalem» a été évoqué devant le Comité local de la planification et de la construction de Jérusalem après sa présentation par la Jerusalem Development Authority (JDA), qui maintient l'autorité administrative sur le plan.

Le professeur Mike Turner, ancien président de l'UNESCO en Israël, a joué un rôle de conseil dans la préparation du plan, en invoquant notamment le plan directeur actuel, עמ/9  (ain mem / 9), qui ne permet pas la délivrance de permis de construire pour la vieille ville sans la soumission de plans détaillés. Étant donné que la préparation de plans détaillés dans la vieille ville est extrêmement compliquée, longue et coûteuse, il est pratiquement impossible d'obtenir un permis de construire. En fait, la plupart des nouvelles constructions dans la vieille ville au cours des dernières décennies, y compris des travaux d'infrastructure et l'aménagement d'espaces publics par la JDA et la municipalité, ont été réalisées sans permis et donc en violation de la loi. Selon l’enquête d’Ir Amim, en raison du processus fastidieux requis pour établir des plans détaillés, depuis 1974, seules six demandes de permis de construire dans le quartier musulman ont été soumises aux comités de planification.

Cinq de ceux-ci ont été soumis par des institutions ou des individus israéliens et un seul par un résident palestinien. En conséquence, il y a une prolifération de constructions sans licence réalisées en l'absence d'une planification complète, les familles palestiniennes vivant en conséquence sous le danger constant de démolitions de maisons.

 

 

        5-2  Recherche sur Google des mots : Jérusalem 1967-1977 

Livre : Israelizing Jerusalem - La rencontre des idéologies architecturales et nationales 1967-1977

             Par Alona Nitzan-Shiftan, septembre 2002

https://www.academia.edu/30991825/Israelizing_Jerusalem_-_The_Encounter_Between_Architectural_and_National_Ideologies_1967-1977

Résumé au regard de notre questionnement:

P98: Le mandat architectural

Jérusalem-Ouest, connue en hébreu sous son nom biblique, Yerushalayim, a été construite principalement au XXe siècle dans un style architectural moderniste. En revanche, Jérusalem-Est, connue dans les Arabicas El-Quds (Le houx), était indiscutablement ancienne.

Les 2 Jérusalems avaient besoin de différentes méthodes pour gérer leurs environnements construits. Un  dilemne s’est donc présentée aux planificateurs de Jérusalem. S'ils avaient adopté à Jérusalem le programme de construction moderniste israélien de l'État mis en place au cours des années de construction, ils auraient approfondi le fossé qui séparait les deux villes qu'ils ont tenté de réunir: Yerushalayim, créé à partir d '«éléments occidentalisés», et El-Quds, de l’ «Orient et spirituel». Encore plus déroutant était le besoin impérieux d'adopter cet Orient comme un «foyer» dans lequel le peuple juif devait revenir, soit après dix-neuf ans de domination jordanienne, soit, plus symboliquement, après 2000 ans d'absence exilique.

P102: Nouveaux commencements

Pendant ce temps, le ministre du Logement a décidé d'une nouvelle ligne directrice; dans l’espoir de posséder Jérusalem-Est, non seulement sur le plan territorial, mais aussi sur le plan symbolique, il a demandé aux planificateurs du Ministère de construire les nouveaux quartiers à «style oriental». Yehuda DREXLER, l'architecte responsable de Jérusalem au ministère du Logement entre 1967 et 1974, s'est chargé du défi.

 

 

     5-3  Recherche sur Google des mots : November 1977 Jerusalem plan validation

Une politique de discrimination: expropriation, planification et construction de terrains à Jérusalem-Est

https://www.btselem.org/download/199505_policy_of_discrimination_eng.doc

Page 34: La réalisation du contrôle dans les deux parties de la ville apparaît à la fois dans les déclarations des décideurs politiques et dans les publications de la municipalité de Jérusalem comme l'un des objectifs majeurs de la ville en matière de planification. En 1975, le comité d'urbanisme local élabora un programme d'urbanisme complet. Le plan, qui couvrait toute la ville, a subi de nombreuses révisions; il n'a jamais été approuvé définitivement70, mais ses principes ont largement guidé la politique de planification de la ville. Présentant le plan au conseil municipal en 1977, le maire de l'époque, Kollek, a déclaré:

Ce sont des principes dont la mise en œuvre déterminera la forme de la ville jusqu'en l'an 2000. Le plan définit la forme de la zone de compétence de la ville, la localisation des quartiers résidentiels, les centres commerciaux, les institutions gouvernementales, la recherche et la culture. , et la zone industrielle et les zones ouvertes dans toute la ville. L'objectif principal du plan est d'assurer la préservation du caractère distinctif de Jérusalem en tant que capitale d'Israël, ville sainte et lieu de pèlerinage en tant que centre spirituel, ville au caractère culturel et historique particulier - et tout cela ne peut être préservé que si la ville reste unifiée sous la domination israélienne.

 

Il y a quelque chose de symbolique dans le fait que nous présentons le plan pour l'approbation du Conseil précisément à l'occasion du dixième anniversaire de l'unification de la ville. Nous croyons qu'en approuvant le plan, nous exprimons notre contrôle dans toute la ville et affirmons des principes pour l'intensification continue de l'unification de la ville. 72

70  Le plan a été approuvé par le comité local le 8 juillet 1977, mais le processus d'approbation a été interrompu par le comité de district.

72 Procès-verbal de la réunion du conseil municipal de Jérusalem, 6 juillet 1977, rapport 65, p. 8. (traduit par B’Tselem, notre emphase)

 

Page 55 :  Retards dans la préparation des plans d'urbanisme

Comme mentionné, la loi oblige le comité local à préparer un SPT pour la zone de planification et à le soumettre au comité de district pour le dépôt dans les trois ans suivant sa publication. Le comité de district a ensuite un an pour approuver le rejet du plan. Cependant, dans de nombreux cas, la préparation de plans d'urbanisme pour les quartiers palestiniens a pris beaucoup plus d'années que ce que prévoit la loi, comme le montrent les exemples suivants. :

- Plan n ° 2683A - 'Arab es-Swahrah - Le processus de planification a commencé en 1979. Aucun plan approuvé à ce jour.

- Plan n ° 2317 - Beit Safafa - La procédure d’approbation a débuté en novembre 1977. Le plan a été approuvé en décembre 1990.

 

 

     5-4  Recherche sur Google des mots : Government 1977 Jerusalem plan validation

  1. Relations extérieures d'Israël Vols 4-5: 1977-1979

https://www.mfa.gov.il/mfa/foreignpolicy/mfadocuments/yearbook3/pages/table%20of%20contents.aspx

17 août 1977, le Comité ministériel sur les colonies confirme l'approbation de trois nouvelles colonies en Cisjordanie.

Government statement on recognition of three settlements, 26 July 1977.

  1. 23. Déclaration du gouvernement sur la reconnaissance de trois colonies de peuplement, 26 juillet 1977.
  2. La plateforme électorale du Likoud a déclaré que toute la Terre historique d'Israël constituait l'héritage inaliénable du peuple juif et qu'aucune partie de la Judée-Samarie (Cisjordanie) ne devait être livrée à une domination étrangère. Peu de temps après les élections à la neuvième législature, M. Begin a rendu visite à Elon Moreh, en Samarie, et a déclaré son soutien à la création de nouvelles colonies de peuplement dans cette région. Aux États-Unis, le Premier ministre a réitéré son point de vue selon lequel les Juifs ont le droit de s’installer et de vivre dans toutes les régions du pays. Après le retour de M. Begin des États-Unis, le Comité ministériel sur les règlements a conféré le statut juridique à trois règlements établis en Cisjordanie au cours du mandat du gouvernement précédent.
  3. Le Comité mixte des affaires de règlement Gouvernement-Organisation mondiale sioniste a décidé aujourd'hui de reconnaître Ma'aleh Adumim, Ofra et Elon Moreh en tant que colonies à part entière et a chargé les institutions de règlement de leur accorder un traitement approprié.
  1. Le plan directeur de district de Jérusalem

Le district de Jérusalem est le premier où le plan directeur du district a été approuvé en 1977, 12 ans après l’adoption de la loi sur la planification et la construction.

https://books.google.fr/books?id=A5MwDwAAQBAJ&pg=PA36&lpg=PA36&dq=Master+Plan+Jerusalem+settlement+1977&source=bl&ots=MyTgUMsE-w&sig=ACfU3U3L83W-2cqStZhIXtK3sWmRZDcQ9g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjTtdLmpNniAhWJ1uAKHQzDAl4Q6AEwD3oECAgQAQ#v=onepage&q=Master%20Plan%20Jerusalem%20settlement%201977&f=false

 

 

     5-5  Recherche sur Google des mots : Excavations 1970 Jerusalem

Fouilles dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem : première saison d'avril à novembre 1970.

https://www.jstor.org/stable/pdf/27925228.pdf?seq=1#page_scan_tab_contents

 

 

    5-6  Israeli Policy, Planning and Development in the Palestinian Neighborhoods of East Jerusalem

http://bimkom.org/eng/wp-content/uploads/TrappedbyPlanning.pdf  

Le premier et le plus important plan élaboré et validé à la fin de la première décennie suivant l'annexion était le plan EJ / 9 35 pour le bassin visuel de la vieille ville, qui redéfinissait le bassin visuel de la vieille ville et stipulait les possibilités d'aménagement dans la zone (EJ9: avec les initiales indiquant qu'elles étaient situées à Jérusalem-Est.) La plupart des terres incluses dans le plan EJ / 9 étaient zonées en tant qu'espaces ouverts de divers types, qui étaient tous soumis à une interdiction presque totale de construction41. Les quelques zones de développement qui apparaissent dans le plan se situent là où des villages ou des groupes d'habitations existaient déjà avant la préparation du plan.

 

                     Carte 3: Zone planifiée au cours de la première décennie 1967-1977

 

                    Carte 4 plan EJ / 9

41 Les plans incluent différents types d’espaces ouverts: espace public ouvert, espace privé ouvert, espace scénique ouvert, site des antiquités, parc national, réserve naturelle, etc. Les types de zones ouvertes se distinguent les uns des autres en termes de propriété foncière, de responsabilité du développement de la zone et d'utilisations autorisées sur celle-ci.

L'un des plans qui a précédé le plan EJ / 9 était le plan EJ / 6. Le but de ce plan était de définir les limites du soi-disant parc national entourant les remparts de la vieille ville. L’Inspection des parcs nationaux d’Israël (INPA) a lancé ce plan peu après la guerre de 1967, qui a été déposé en décembre 1968.36 Le plan est extrêmement général; ses directives traitent exclusivement de la préservation de la zone pour le parc national, et le plan dessine principalement la ligne bleue délimitant la zone du parc national.37 Le plan EJ / 6 a servi de base au plan de déclaration du parc national ( C / 11/19). La déclaration du parc national entourant la vieille ville a été faite en 1974 par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Yosef Burg.

 

Le bassin de la vieille ville

Dans la version originale du Plan-cadre Jérusalem 2000, il n'y avait pas de chapitre séparé consacré au bassin visuel de la vieille ville. Cependant, quand Nir Barkat a commencé comme maire à la fin de 2008 et a placé le tourisme au sommet de ses priorités dans la ville, la région a Traitement spécial. La vieille ville et le bassin visuel environnant ont été désignés comme site national ancre touristique qui amènerait des millions de touristes à Jérusalem.

Le lourd tribut de la transformation de la vieille ville en projet national est payé par les résidents palestiniens des quartiers de la région. Le nouveau plan d'ensemble permet pratiquement aucun développement pour ces quartiers, et de plus, le plan ignore les constructions existantes et continue de transformer les zones densément bâties en espaces ouverts. Parmi tous les Quartiers palestiniens de Jérusalem-Est, ceux situés dans le bassin visuel de la vieille ville contiennent la plus forte proportion de maisons construites sans permis sur un terrain zoné comme un espace ouvert. Le schéma ne propose aucune solution pour ces quartiers, et c’est là que le danger des démolitions de maisons pèse le plus lourd. C'est aussi la zone avec la plus forte concentration

des initiatives israéliennes de développement touristique, par et en coopération avec les organisations de colons cherchant à judaïser les quartiers palestiniens. L'essor sans précédent du développement dans les sites touristiques, ainsi que le développement du paysage et l'expansion des colonies israéliennes, se distingue cruellement des obstacles insurmontables posés au développement palestinien dans le bassin visuel de la vieille ville.

Après l’achèvement du plan EJ / 9, la municipalité de Jérusalem a commencé à élaborer des plans des quartiers entourant la vieille ville dont les petits groupes de logements avaient déjà été zone résidentielle dans le plan EJ / 9. Effectivement, ces plans constituent des modifications du plan EJ / 9, un zonage plus détaillé pour les zones résidentielles, bien que tous ces plans ne soient pas suffisamment détaillés pour l’octroi des permis de construire.43 Les quartiers prévus dans La deuxième décennie après 1967 est Ash-Sheikh Jarrah, Silwan Al-Wusta, Jabal Al-Mokabber, Ath-Thori. (Abu Thor) et as-suwwanah. Des plans supplémentaires ont été approuvés pour certains villages palestiniens hors du secteur du bassin visuel de la vieille ville et qui n’avait pas été incluse dans Plan EJ / 9.

 

 

     5-7  Recherche sur Google avec les mots : Plan Old City Jerusalem 1977 1978

    1. Un parc national sur le mont des oliviers

https://www.btselem.org/jerusalem/national_parks_in_planning

La municipalité de Jérusalem a établi un parc national couvrant environ 47 hectares dans les environs du mont des Oliviers. Le parc borde le parc national des remparts de Jérusalem à l'ouest, et son antenne nord borde le parc de la vallée de Tzurim. Le parc est adjacent au quartier a-Sawaneh au sud et à l'ouest, et un autre sous-ensemble borde le quartier a-Shayah à l'ouest.

Selon les plans actuellement en vigueur dans la région, le site indiqué pour le parc est désigné espace public ouvert. Certaines parties, où se trouvent des monastères et des églises, sont zonées pour des structures et des institutions publiques. La zone contient également des bâtiments résidentiels. Le plan modifié de Jérusalem 2000 désigne également la majeure partie du site comme un espace ouvert. Bien que le plan du parc national n'ait pas encore été approuvé, le NPA y effectue des opérations de développement et de nettoyage depuis 2008, qui comprennent la construction de terrasses et de sentiers le long de la vallée du Kidron.

Le quartier a-Sawaneh compte environ 3 000 habitants. Les plans directeurs applicables au quartier, en vigueur depuis 1977, autorisaient des constructions très limitées et la majeure partie de la zone qu’ils désignaient comme résidentielle était déjà construite. Le grand espace ouvert dans la partie nord du quartier a été déclaré parc national de la vallée de Tzurim. Le parc prévu par la municipalité pour le mont des Oliviers enveloppe le voisinage du sud et de l'ouest. Ensemble, les deux parcs bloquent le quartier dans presque toutes les directions, ne laissant aucune avenue pour le développement.

 

    1. PATRIMOINE EN CONFLIT -Analyse critique des approches du patrimoine bâti dans la vieille ville d'Al Quds / Jérusalem

file:///D:/1/1%20DC/1%20Version%20finale%20du%20Livre/Jerusalem%20Reconstruction/Heritage_in_Conflict_Critical_Analysis_o.pdf

La Municipalité israélienne de Jérusalem:

Chargée de la planification, de la construction et de la protection du patrimoine culturel dans la vieille ville d'Al Quds / Jérusalem, l'une des activités initiales de la municipalité israélienne a été la préparation d'un plan directeur englobant toutes les zones étendues de Jérusalem. Ce plan directeur de Jérusalem approuvé en 1978 comprenait des instructions spéciales et des réglementations relatives à la vieille ville. Le plan limitait principalement la Vieille Ville aux institutions religieuses, tout en permettant de l'utiliser comme zone résidentielle spéciale (Shragai, 2010). En outre, il a divisé le en deux domaines prioritaires pour la restauration; le premier est le quartier musulman, qui s'étend aux quartiers du mur des lamentations d'Al Buraq, d'Al Maghariba (marocain) et d'Al-Sharaf. Les quartiers arménien et chrétien ont été considérés comme une priorité d’intervention. Ce plan directeur a donc été le premier pas à franchir pour inciter la municipalité à dominer les quartiers musulmans et à légitimer leurs activités en matière de fouilles et de nouvelles constructions.